Jeannot le fermier et ses coucougnettes

C’est Jeannot le fermier qui se sent pas super bien, aujourd’hui. D’habitude, il se lève avec les poules (et même un peu avant) et va chercher quelques bûches dans la remise pour que Raymonde puisse faire chauffer l’eau des patates à midi, et ça se passe bien. Mais la, il lève les bras pour choper sa bûche et Ouch ! il se sent tout fripé, tout tiré, tout tire-bouchonné dans l’entrejambe.

Ça lui rappelle le jour où la Raymonde et lui prenaient du bon temps dans l’étable du père Mathieu et qu’il s’était pris un coup de sabot de la Blanchette, sa plus belle vache. Il se souvient qu’à l’époque, son père l’avait amené chez le vétérinaire pour lui examiner les coucougnettes.

Alors aujourd’hui, il décide de sortir la 2 CV et d’aller en ville voir un toubib. Arrivé au cabinet du docteur, il patiente un peu. Puis le docteur vient le chercher et l’écoute dire qu’il a mal aux coucougnettes. « Enlevez votre pantalon. » Jeannot enlève ses bretelles et ses coucougnettes tombent par terre.

Alors le docteur lui dit : « Oh là là, mais ça m’étonne pas, que vous ayez mal ! Vous ne mettez pas de slip ?
– bah non, ma doué !
– Pas de caleçon, rien ?
– Ben non cré vin diou !
– C’est pour ça ! On est en hiver, et il faut que vous teniez vos testicules au chaud, sinon forcément vous allez en souffrir… allez donc vous acheter un slip ! …et puis vous verrez, c’est plus propre et ça tient bien chaud !
– Ah bin d’accord, alors. Jeannot paie le toubib et s’en retourne chez lui, après avoir acheté un magnifique slip kangourou blanc taille 5 et l’avoir mis, non sans effarer la clientèle de Kiabi (faut dire aussi qu’il connaissait pas l’existence des cabines d’essayage).

Il revient à la maison… euh, à la ferme, et va voir la Raymonde :
– Ça y est, le docteur il m’a dit ce qui allait pas, maintenant j’ai un slip, et c’est plus propre et ça tient chaud !
– Bon dieu d’la ! dit la Raymonde, avant de retourner aux fourneaux. Jeannot retourne alors travailler sur son tracteur.

Au bout de deux heures, il ressent un besoin pressant. Il descend de tracteur, court vite vers un buisson, baisse son pantalon et… pousse. Quand il a fini, il se relève et boucle son ceinturon en regardant en arrière : rien ! Pas la moindre petite crotte ! Pas d’odeur, pas de trace, rien !
– Bah dis donc, c’est vrai que c’est plus propre !

Il retourne au tracteur, satisfait, et s’assied au volant :
– Mais Cré vin diou, c’est que c’est vrai aussi que ça tient chaud !

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